Aspecte ale organizării eclesiastice în Ţaratul Asăneştilor
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Limba de redactare | română |
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Excerpt | L’église valaque-bulgare fut crée grâce a des nécessités conjoncturelles, après la révolte des habitants des montagnes Haemus et la constitution du Tsarat des Assanides; progressivement, elle s’est érigée dans un organe institutionnel ayant comme mission de donner au nouvel état crée dans les montagnes des Haemus, la légitimité et la reconnaissance internationale que celui-ci avait besoin pour s’affirmer. L’organisation de l’Eglise bulgare, du point de vue du territoire et de l’administration, au XIIIème siècle, suit l’ordre établie par les coutumes du Premier Tsarat Bulgare. Le rôle des centres ecclésiastiques est mis en évidence par la politique des libertés que les souverains balkaniques les offraient, dans le cadre des immunités spécifiques à l’époque. Selon le modèle du Byzance, chez les Assanides aussi, nous rencontrons une série de grands monastères, avec des privilèges élargis, inaliénables, et avec un rôle extrêmement important dans le territoire mis sous leur contrôle canonique. Les nombreux monastères protégés, les donations généreuses et la dotation des lieux de culte avec des grands fortunes, font partie d’un program qui vise également d’accroitre l’influence des souverains et de contrôler l’institution de l’église. Les richesses des monastères ont tellement crues que l’Eglise deviendra un important propriétaire foncier, surtout que les donations faites au bénéfice de l’Eglise avaient un caractère permanent. De même, les revenus obtenus suite à des donations faites et confirmés par les souverains ou par les boyards ont considérablement grandi la richesse de l’église, en lui permettant d’améliorer son système d’organisation. Conformément aux réglementations religieuses et à l’élargissement des immunités juridiques accordées et confirmées dans plusieurs occasions, les disputes de tout sort qui avaient lieu sur les domaines ecclésiales, étaient jugées par les hauts hiérarques, comme on le sait pour de nombreux cas. L’immunité représentait un droit exclusif de l’église d’imposer ses propres conditions d’organisation dans le territoire qu’elle contrôlait. Cela signifiait qu’une telle immunité était contrôlée seulement par l’Eglise, c'est-à-dire que le système administratif central n’avait aucune juridiction sur le domaine de l’église. Ainsi, les documents de l’époque nous relèvent que Eglise bulgare des Assanides avait une immunité totale du point de vue administratif, financier, et, peut-être même juridique. |
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Editura | Publicat de: Cetatea de Scaun |