Fișă de articol.

Image Alt

Un jurnal de călătorie inedit al colonelului Vladimir Moret de Blaremberg / Un journal inedit de voyage, du colonel Vladimir Moret de Blaremberg

Autori
Limba de redactare română
Descriptori
Excerpt Dans les collections des Archives Nationales Historique, parmi les lettres et les documents de la famille princière Ghika, on conserve un journal de voyage italien anonyme de 1838. La lecture attentive nous a révélé le nom de l’auteur, l’ancien colonel russe Vladimir de Blaremberg, fondateur de la branche roumaine des Blaremberg. D’après la tradition de cette ancienne famille de Pays-Bas (appelée van Blarembergue là-bas) à la suite des persécutions religieuses, leur aïeuls sont partis en France vers la fin du XVII-e siècle. Pendant le règne de Louis XVI, les fils de Louis-Nicolas van Blarenbergue (la graphie adoptée) se sont remarqués comme peintres paysagistes et miniaturistes, dont la considération des connaisseurs leur était accordée. Jean-François Blarembergue à la Cour du roi Louis XVI, à titre de professeur de dessein des Enfants de France, aussi que des enfants de Madame Elisabeth. Mais c’était le fils aîné de Louis Nicolas, Paul de Blarembergue, qui créa la branche russe. Le fils de Paul, Johann ( Jean), capitaine dans l’armée des Pays-Bas, ensuite d’Angleterre se fixa en Russie en 1797. Ses qualités intellectuelles et son instruction l’ont conduit vers des responsabilités dans la Commission Législative de St. Petersburg et à la Douane du port d’Odessa. Sa passion pour l’archéologie s’est dressée vers les vestiges se trouvant aux environnements de la ville d’Odessa, où il a mis au jour des objets appartenant à l’ancienne civilisation cimmérienne, qui formèrent le noyau du futur musée d’archéologie. De son mariage avec une mademoiselle de Courtenère, Jean de Blaremberg (en Russie- Ivan Pavlovichi Blaremberg) a eu plusieurs enfants. Comme il a été reconnu en tant que noble de l’Empire Russe (ses enfants restés en France étaient eux aussi ennoblis, comme Moret de Blarembergue), ses trois fils: Alexandre–Hippolyte, Michel et Vladimir sont entrés dans le Corps des Cadets, puis dans l’armée russe, comme officiers. Quant aux filles, Nathalie a épousé le consul espagnol d’Odessa et s’est fixé en Espagne; Zénaïde à son tour épousa un riche français de Marseille et i resta; Hélène et Elise ne se marièrent pas et, après la mort de leur frère Vladimir, aide de camps du Prince valaque Alexandre II Ghika, dont il était aussi le beau- frère. Vladimir était venu en Valachie avec l’armée russe d’occupation vers 1830. Ici il a épousé la sœur du Prince valaque Alexandre II Ghika de sort qui il fút entraîné dans les charges du pays comme: grand logothète du culte, inspecteur des prisons et comme ingénieur de l’Etat, à part sa charge d’aide de camp du Prince L’auteur de cette étude s’efforça de présenter la vie de Vladimir, depuis 1831, jusqu'à sa mort en 1846, à travers sa correspondance avec le Prince, sa femme et avec ses sœurs. Comme ces informations nous ont permis de rappeler les faits de sa vie, avec plus de précision, c’est ainsi que nous avons découvert cet fragment de journal italien. La révélation de ces pages nous a permis de mieux connaître le colonel Blaremberg, de nous rendre compte de son instruction dans les beaux-arts, en architecture, en musique et dans la dramaturgie. De même, grâce à ces pages, nous avons un récit, sur les lieux, d’un important événement européen, le Couronnement de l’empereur autrichien en tout que roi du Royaume lombard-vénitien, a Milan, le 6 septembre 1838. Le journal italien du colonel Blaremberg nous dévoile un possible écrivain de talent, fin observateur des gens et des situations, un philosophe sceptique quant à la sincérité des hommes, une personne presque obsédé par les devoirs d’honneur, de correctitude et de probité. Grâce à sa correspondance on a réussi de mieux comprendre l’état d’esprit de la société valaque du temps, où les pressions du “ Pouvoir tutélaire” et surtout du “ Pouvoir Protecteur”, s’acharnaient d’avoir la haute main sur la Principauté de Valachie. L’étude présente aussi les activités pédagogiques de la sœur cadette de Vladimir, Elise Blaremberg,en tant que directrice de l’École Centrale de Filles de Bucarest- nous pouvons considérer les Blaremberg qui, seulement en 50-70 ans, on réussie á s’intégrer parfaitement parmi les familles nobles roumaines; leurs héritiers se sont occuper des positions importantes dans la vie politique, social, juridique et militaire du pays pendant tout le XIX-e siècle et les premières décennies du XX e siècle.
Paginaţia 113-155
Descarcă fişierul
Titlul volumului de apariție
  • Muzeul Naţional; XVII; anul 2005