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Cette année ci s’accomplissent 200 ans depuis la naissance d’Eftimie Murgu et 135 années depuis sa mort. Pour cela nous avons considéré qu’il est nécessaire de le rappeler dans la mémoire des lecteurs, en présentant les moments plus importants de son activité révolutionnaire, en commencent avec sa participation aux mouvements révolutionnaires de 1840 et en suite de 1848. Il est né le 28 décembre 1805 dans la commune Rudăria du département de Caraş-Severin. Il a étudié la philosophie et le droit aux universités de Szeged et Pesta, devenant docteur es droit à Pesta. En 1834 il part à Iassi et en 1836 il s’établi à Bucarest étant nommé professeur de droit romain au Collège Saint Sava. Il a participé d’une manière active au mouvement révolutionnaire de 1840, étant considéré comme le «mentor» de celui-ci. Il est arrêté, interrogé, transféré à la prison de Caransebeş et en suite a celle de Lugoj où il reste jusqu’au 21 septembre 1841. Il s’établit à Lugoj, et le commencement de la révolution de 1848 le trouve de nouveau en prison – il était arrêté depuis 1845 – d’où il est mit en liberté par les forces révolutionnaires. Il a été le comandant de la révolution de 1848 du Banat et il a soutenu l’union des forces révolutionnaires, ainsi que la formation d’une armée populaire, l’indépendance de l’église roumaine, la reconnaissance de la langue roumaine comme langue officielle dans le Banat. Ensemble avec Nicolas Balcesco il a soutenu l’union de forces révolutionnaires roumaines avec celles hongroises, allant dans les Montagnes des Carpates Occidentaux, chez Avram Iancu. Apres la fin de la révolution il a été arrêté le 21 août 1849 et envoyé dans les prisons de Arad et Pesta. Il est condamné pour la troisième fois a mort par pendaison, mais ultérieurement commuté en prison pour 4 ans, la confiscation des biens. Il restera en prison jusqu’en 1853 quand il est mi en liberté avec le domicile forcé à Budapest. En 1861 il est choisi comme député du département de Stamora-Moraviţa. Le 12 mai 1870 il meurt. Eftimie Murgu est resté dans la conscience des contemporains comme un symbole de l’unité de la révolution roumaine de 1848. |
